L'une fuit, l'autre erre.

Aya a déjà tout quitté, elle n’avait pas le choix.
Julia a tout plaqué, elle l’a choisi.

Leurs parcours, leur foi et leurs utopies s'opposent .
Et pourtant il est un terrain où elles se retrouvent : la littérature.

Les deux personnages parlent du monde dans lequel nous vivons et révèlent leur autre soif. 
 

Nous, Anne Lehmann et Hélène Sarrazin, femmes, comédiennes, sommes parties de la notion de la culture comme facteur de lien, d'émancipation, de liberté face aux déterminismes, aux oppressions et aux inégalités.

Nous nous questionnons sur notre rapport à l’autre, sur la place arbitraire que nous occupons sur Terre, sur la liberté individuelle et l’esprit critique de chacun et mettons en avant les valeurs émancipatrices de la culture. En réaction au repli sur soi, aux préjugés, aux ségrégations qui gangrènent nos sociétés, nous développons l’idée de la rencontre et de l’échange.
Regarder, écouter, parler, lire, dire, partir, rester, s’émanciper des a priori et des peurs, trouver sa liberté.

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Une commande d'écriture à Odile Ussán.

Nous avons demandé à une auteure, Odile Ussán, de partager nos questionnements et d'écrire  pour nous, deux femmes,  une histoire, une fable en convoquant dans son texte des extraits d’œuvres de grands auteurs littéraires. Nous la remercions vivement.